It’s never too late to remember

Loin de nous séparer, la maladie d’Alzheimer nous a mariés plusieurs fois

Loin de nous séparer, la maladie d’Alzheimer nous a mariés plusieurs fois

19 janvier 2018
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Colette Romanoff , la mère de la célèbre humoriste , confrontée pendant dix ans à la maladie d’Alzheimer dont  le  mari a été victime à l’âge de 69 ans, nous présente un  témoignage émouvant de la maladie d’Alzheimer portant sur son expérience sous un jour différent de tout ce qu’on aurait pu imaginer.

Quand elle se remémore la  Témoignage-Alzheimer,Colette Romanoff décennie durant laquelle  elle avait accompagné son mari, elle est loin de présenter son témoignage sur la maladie d’Alzheimer dont le mari a été victime   sous un angle sombre. Elle trouve au contraire que la maladie l’a mariée  plusieurs fois à son époux et lui a permis d’aller profondément en elle-même..

Colette découvre en 2004 que son mari commence à s’apercevoir qu’il a des troubles de mémoire, mais c’est en 2005 et à la suite d’un scanner du cerveau que le diagnostic tombe. Elle commence à remarquer chez son mari des comportements bizarres. Celui-ci  commence à perdre ses repères  comme celui de ranger après le petit déjeuner le grille-pain dans le frigidaire (il confond le frigo avec le placard qui se trouve à côté) Ensuite la confusion qu’il fait entre la porte d’entrée et la porte des toilettes la  décide de prendre des mesures à même de faire face à chaque nouvelle  situation , comme par exemple  celle de mettre un code sur la porte . Dans de tels cas,  il faut être créatif, observer ce qui se passe et surtout éviter la panique , l’énervement. Elle comprend que dans l’état où son mari  se trouve, cela ne sert à rien de lui expliquer les choses, encore moins de le gronder, de lui crier dessus .

Au cours de son témoignage de la maladie d’Alzheimer, Colette Roumanoff trouve d’autre part que les gens ne comprennent pas pourquoi les malades d’Alzheimer ont envie de sortir, de ne pas rester enfermés. La plupart du temps, quand on invite des amis à la maison, on a honte de montrer le malade. On tient à le cacher tant qu’on peut. Alors que pour elle c’est une grande chance de vivre avec un malade d’Alzheimer , car cela va amener la conjointe à mieux le connaitre et à mieux se connaitre elle-même.  On va alors privilégier la compagnie et la bonne humeur.